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La vaccination contre la grippe aviaire? Une "bouée de sauvetage" espé

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savahenri savahenri
29/01/2022 15:44:41
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savahenri 29/01/2022 Entièrement d'accord avec b26crest. L'espèce humaine n'est ici que grâce aux animaux,qui a permit à celle-ci de luter contre des mauvaises conditions et guerres créer par nos intelligents. J'ai connu la peste aviaire à son début,les années suivantes ont pouvait faire vacciner ses poussins contre la peste aviaire,est ce que ma mémoire flanche? en entendant le discourt de ces éleveurs? Il me semble me rappeler ceci concernant la peste porcine,ou on possède le vaccin mais on ne l'administre pas car la viande exportée aux EU ,doit être sans vaccination,peut-être ma mémoire flanche? Continuons à détruire le règne animal et végétal et seulement intervenir quant cela est du bisness,bravo l'espèce humaine.

  
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b26crest b26crest
28/01/2022 22:34:04
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Il n'y a pas de boué de sauvetage. Les méthodes d'exploitation forestières, d'élevages et d'autres exploitations agricoles ont un point commun : monoculture massive. Tout comme la promiscuité des humains et l'immense mobilité des dernières décénnies, cela favorise la propagation de soit disant nuisibles. Les chasseurs n'y pourront jamais rien contre la multiplication des sangliers, tant que nous cultivons du mais en masse. Fourrer des vollailes par dizaines de milliers dans des cages a le même effet que l'Omicron sur nos enfants dans des classes mal ventilés. Il faut en tenir compte de nos connaissances acquises, la biodiversité n'est pas seulement un sujet à la mode, elle est le seul garant de vie. Nous sommes un animal parmi d'autres et devons nous conduire ainsi.
  
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b26crest b26crest
28/01/2022 22:33:39
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Des canards dans une cage avant d'être abattus en raison d'une épidémie de grippe aviaire, le 26 janvier 2022 à Doazit, dans les Landes (AFP/GAIZKA IROZ)

"C'est notre bouée de sauvetage !" : au cœur du pays du foie gras des Landes, les éleveurs placent tous leurs espoirs dans la vaccination contre l'épidémie galopante de grippe aviaire, qui les contraint encore cette année à des abattages massifs de canards, malgré les mesures de biosécurité.

C'est la quatrième crise aviaire en sept ans et chez Jean-Pierre Dubroca à Buanes, à côté d'Eugénie-les-Bains, les canards ont été testés positifs lors des deux derniers épisodes.

"C'est moins violent cette année, il y a moins de mortalité qu'en 2021 mais c'est dur à vivre, on se sent démuni", dit-il, déplorant de "vivre d'aides tous les ans. On n'est pas éleveur pour ça".

Son exploitation a été dépeuplée le 9 janvier dernier, ses 12.000 canards abattus. Il lui reste encore un peu à nettoyer l'exploitation vide. "On va pouvoir redémarrer au printemps. Mais l'hiver prochain fait déjà peur", confie l'éleveur qui, ces dernières années, a investi dans des bâtiments pour mettre ses canards à l'abri pendant la saison à risque, comme exigé par l'Etat.

"La biosécurité en élevage, c'est comme les gestes barrières avec le Covid, il y a des sas, des désinfections, de nouvelles habitudes. Mais on a beau prendre toutes les précautions nécessaires, ça finit par vous toucher", déplore celui dont les 36.000 canards annuels sont envoyés en gavage dans d'autres exploitations, puis dans des conserveries.

A ceux qui critiquent ce mode de production avec plus de bêtes et de transport, il réplique que "ce n'est pas en tuant son voisin qu'on vit mieux. S'il faut faire moins de volume, je fais quoi à la place, moi ? Et je vis comment ? C'est un problème sanitaire qu'il faut régler collectivement".

Pour lui, en plus de toutes les mesures de biosécurité, il faut donc ajouter la vaccination : "c'est notre bouée de sauvetage. Il faut aller vite dans les expérimentations et que ça suive au niveau européen", plaide-t-il.

- "Il faut aller vite !" -

A 20 km de là, à Doazit, Julien Lafenêtre attrape ses canards pour les mettre en cage et les voir partir, une nouvelle fois, à l'abattoir d'Hagetmau, aidé par des voisins ayant subi le même sort.

Les siens sont, contrairement à l'an dernier, sans symptômes et jusqu'ici pas positifs. "On tue les cas contacts soupçonnés !", dénonce ce petit exploitant de l'Association des producteurs fermiers des Landes.


Des canards dans une cage avant d'être abattus en raison d'une épidémie de grippe aviaire, le 26 janvier 2022 à Doazit, dans les Landes (AFP/GAIZKA IROZ)

Dans cette Chalosse qui produit habituellement le quart du foie gras français mais où on ne voit plus un canard en liberté dans les champs depuis des semaines, l'éleveur-gaveur-conserveur a réduit sa production de 70% pour passer l'hiver.

Avec juste 1.500 canards (limite de dérogation), il a pu les maintenir dehors, mais sur une surface réduite et sous des filets qui lui ont coûté 30.000 euros, afin d'éviter la faune sauvage, soupçonnée de véhiculer le virus.

Il a aussi investi 160.000 euros pour agrandir sa salle de gavage car, le reste de l'année, "on est obligé de faire plus en moins de temps", fait valoir cet éleveur.

"Je ne sais pas s'ils imaginent ce qu'on vit", lance, en bas du tracteur Maryline Beyris, éleveuse à 3 km d'ici, et gaveuse traditionnelle au maïs grain entier.

"On a joué le jeu et ça n'a servi à rien. L'espoir, c'est la vaccination pour sauver le plein air, il faut aller vite", dit cette membre du Modef (exploitants familiaux). M. Lafenêtre milite, lui aussi, pour réduire partout les densités dans les élevages et laisser vivre dehors les canards l'hiver prochain en les testant, en attendant la vaccination.

"En bâtiment avec de la paille achetée en Espagne et des aliments d'on ne sait où, dénonce-t-il, il n'y a plus de terroir qui vaille, le produit aura le même goût partout. Le plein air, c'est le gage de notre qualité landaise".

© 2022 AFP

  
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